“Je suis resté accroché à mes passions d’enfant”, prévient Alain de Nardis. Les années 70, le rêve américain, les coquillages sur la plage de Veules-les-Roses, le petit nid de ses jeunes années. Chanteur, guitariste, auteur compositeur, il s’est forgé sur le tas, au biberon du rock anglo saxon, The Animals, Les Rolling Stones. “Je suis un babyboomer” qui se rêvait en Bob Dylan.
Accents blues
Dans une cabane au fond de son jardin, il a aménagé sa garçonnière. Un micro et ses guitares. Au mur, une photo avec Alain Bashung et une autre de Daniel Darc. C’est là qu’il se planque, au milieu de ses souvenirs. Leader du groupe Nurse, au début des années 80, il goûte à la gloire sans embrasser pour autant le statut professionnel. “Pour rester libre”. Libre de ses concerts, de ses inspirations, “libre de se faire plaisir”, résume Alain de Nardis qui, parallèlement, mène une seconde vie depuis trente-cinq ans en tant que conseiller principal d’éducation au collège Fontenelle à Rouen.
La double casquette lui convient bien. En semaine auprès des jeunes, le week-end et les vacances dans les bars, sur les Festivals. Avec sa bande de copains musiciens à géométrie variable “Les Fabuleux Culs Trempés”, clin d’oeil au film des frères Coen O’Brother. Le coeur moitié normand, moitié américain, depuis son coup de coeur pour la Louisiane à l’occasion de deux périples en 2005 et en 2011. Aujourd’hui, sa guitare a pris des accents blues et cajun qui donnent à sa musique des airs de road-movie. Prochaine halte cet été avec un album qu’il a baptisé “The Frenchman”.
Ariane Duclert
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.