Emmanuel Macron a annoncé lundi 12 juillet l'obligation de se faire vacciner pour les soignants à partir du 15 septembre sous peine de sanction. "Le 15 septembre, c'est encore reculer, ça n'a ni queue ni tête. On va droit dans le mur avec le variant Delta, et à mon avis, c'est maintenant qu'il faut imposer aux soignants de se faire vacciner, c'est pas dans deux mois" affirme Dominique Guiffard, infirmière libérale à Cherbourg, qui a passé plusieurs heures à vacciner des patients à la salle des fêtes. Un devoir pour Brigitte Durel, infirmière libérale à Urville-Nacqueville : "Parce que les soignants sont en contact avec les personnes âgées... Pendant la première vague, si les gens étaient confinés en maison de retraite, s'ils ont été contaminés, c'est bien par le personnel soignant". Toutefois, les deux professionnelles s'interrogent sur l'application des sanctions. "Il faudrait à un moment être plus ferme et obliger les gens à se faire vacciner, et mobiliser les jeunes sur l'importance de la vaccination. Il faut qu'ils prennent conscience qu'il y a quand même des jeunes adultes qui se retrouvent en réa et qui se retrouvent après en rééducation parce qu'ils ne savent plus marcher" ajoute pour sa part Dominique. Les Français sont encore libres de se faire vacciner, mais devront bientôt montrer patte blanche pour boire un café ou manger au restaurant.
Réactions de deux infirmières à Cherbourg
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.
Je suis entièrement d'accord avec ces personnes .Ce n'est pas responsable de la part des personnes qui ne veulent pas se faire vacciner pour des raisons qui ne tiennent pas debout. Pas de recul ??
Décision des syndicats ??
Et si à ces personnes on offrait un bon voyage en Afrique , croyez vous qu'ils refuseraient à cause du vaccin contre le paludisme et je ne sais quoi d'autre encore , je n'y pense pas une seconde.
Alors, Mesdames et Messieurs, un peu de sérieux.