Treize sites industriels ont été placés par l'État en "vigilance renforcée" du fait de non-conformités ou incidents récurrents, a annoncé mardi 6 juillet le ministère de la Transition écologique. "La sécurité des sites industriels à risques est globalement satisfaisante sur l'ensemble du territoire, mais plusieurs sites font encore l'objet d'incidents réguliers ou de non-conformités récurrentes", souligne le ministère.
Esso et ExxonMobil
Ce dispositif de "vigilance renforcée", mis en place le 1er juillet sur la base des dernières inspections d'installations classées, vise à ce jour 13 sites relevant de six exploitants. Parmi eux, la raffinerie Esso pour son site de Port-Jérôme-sur-Seine et ExxonMobil à Notre-Dame-de-Gravenchon.
Ces industriels ont dû présenter ou renforcer un plan de mise en conformité, fait de "mesures concrètes et vérifiables" à mettre en œuvre, avec des échéances, d'ici fin 2022. Ils pourront "aller plus vite", s'ils souhaitent sortir de la liste plus rapidement, explique le ministère. Ces plans sont consultables par le public sur le site du ministère, "gage de transparence pour les riverains" et pression supplémentaire sur les contrevenants. La liste sera révisée une fois par an.
La raffinerie Esso de Port-Jérôme-sur-Seine nécessite ainsi l'inspection de 22 réservoirs de liquides inflammables et des systèmes de détection de gaz. L'industriel a annoncé l'installation de cinq détecteurs de gaz doublés d'ici la fin de l'année 2021.
Avec AFP.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.