En dix ans, l'atmosphère respirée quotidiennement par les usagers de la SNCF à l'intérieur de la gare de Rouen ne s'est guère améliorée. Pire : la concentration de dioxyde d'azote s'est accentuée et "les mesures réalisées sur le quai de la gare de Rouen sont supérieures, pour tous les paramètres, aux valeurs mesurées dans l’atmosphère extérieure", explique la SNCF. Quant aux particules en suspension, "on constate que les concentrations mesurées sont inférieures aux seuils recommandés par le Haut Comité de Santé Publique dans les enceintes ferroviaires souterraines, mais ont dépassé quotidiennement le seuil d’information aux personnes sensibles selon les normes en air extérieur sur les deux semaines de mesure".
La SNCF annonce des travaux
Consciente du problème, la SNCF avait déjà procédé en 2002-2003 puis en 2005, à certains travaux afin d'endiguer le phénomène : installation de portes automatiques au pied des escaliers menant des quais au hall, stationnement de certains trains à Maromme ou Sotteville, démarrage des moteurs thermiques 5 minutes maximum avant le départ...
Mais, visiblement, cela n'a pas suffi. La SNCF annonce aujourd'hui qu'elle va faire remplacer l'ensemble du système de ventilation sous dalle (3,2 millions d'euros) et prévoit de mener des travaux d'étanchéité au niveau du haut des cages d'escalier, d'installer des rideaux de fer verticaux au niveau des portes automatiques et sensibiliser les conducteurs des trains thermiques ou "bibi" (électricité et diesel). Mais c'est bien "l'électrification croissante du parc TER de la Région Haute-Normandie" qui devrait, dans les prochaines années, rendre l'air de la gare de Rouen plus respirable.
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