L'après-midi a été longue au Conseil départemental de Seine-Maritime. Il aura fallu attendre le troisième tour de scrutin, pour lequel la majorité relative suffit, pour voir la réélection de Bertrand Bellanger avec 34 voix, contre 26 pour la candidate du Parti socialiste, Pierrette Canu, et huit pour le communiste et maire de Dieppe, Nicolas Langlois.
"Le résultat des urnes appelle à l'humilité", a réagi le président réélu.
Deux votes blancs ont aussi été comptabilisés, le binôme de Bolbec n'ayant pas réussi à construire la coalition "à l'allemande", dont il rêvait. "Nous n'avons pas pu mettre en place ce projet, nous respecterons donc la parole des abstentionnistes", a expliqué en début de séance Dominique Métot, qui était envisagé comme l'arbitre de ce scrutin.
C'est finalement l'absence d'accord à gauche, avec le maintien à chaque tour de scrutin de la candidature de Nicolas Langlois, qui a offert un boulevard à Bertrand Bellanger. Pour le Parti socialiste, Pierrette Canu a été préférée à Christophe Bouillon car elle aurait présidé le conseil en cas d'égalité, en sa qualité de doyenne.
Quelle majorité ?
Le président renouvelé devra malgré tout composer avec une majorité fragile, avec 34 élus dans son groupe, même s'il a régulièrement reçu le soutien de Dominique Métot, indépendant, lors de la précédente mandature, notamment sur le vote de chacun des budgets de la collectivité. "Demain, nous travaillerons à mettre en place l'ensemble de nos 76 propositions pour un département plus proche de nos concitoyens. Nous devons tenir nos engagements pour crédibiliser la parole publique et rétablir la confiance", a assuré Bertrand Bellanger lors de sa prise de fonction.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.
Et après ça, ils s’étonnent que les gens n’aillent pas voter.