Les 42 conseillers généraux élus le 21 et le 27 juin, dont 45 % de nouveaux, étaient réunis jeudi 1er juillet à Alençon. Ils ont réélu Christophe de Balorre à leur présidence.
Deux candidatures ont été proposées : à gauche, pour la minorité départementale, celle de Frédéric Léveillé. Et à droite, la majorité a présenté celle de son président sortant. Chaque conseiller départemental a voté pour le candidat de son camp, et Christophe de Balorre a été élu président, par 30 voix contre 12. Fraîchement réélu, il a souligné que "c'est un merveilleux signe, celui d'une cohésion parfaite de la majorité qui fait bloc derrière son président". Élu conseiller départemental en mars 2001, Christophe de Balorre est le président ornais depuis qu'il a succédé à Alain Lambert, en 2017.
Les élus départementaux ont alors voté pour leur commission permanente, composée de 21 membres, dont 15 de la majorité. Puis ce fut l'élection des neuf vice-présidents ornais : Jean-Pierre Féret, Anick Bruneau, Sophie Douvry, Marie-Françoise Frouel, Laurent Marting, Valérie Alain, Jean-Vincent Du Lac, Patrick Rodhain et Virginie Valtier. Arrivaient ensuite les cinq commissions départementales et leur composition : "Finance et administration générale", présidée par Véronique Louwagie ; "Développement durable et routes", par Marie-Françoise Frouel ; "Affaires sociales et habitat", par Patrick Rodhain ; "Aménagement du territoire, prospection, tourisme, numérique, et agriculture", par Jérôme Nury et "Culture et sports", par Valérie Alain.
Les 42 conseillers départementaux de l'Orne, réunis pour élire leur président.
Du "Pin" sur la planche
Christophe de Balorre a annoncé "vouloir travailler davantage avec la minorité départementale", l'existence de commissions générales va être actée dans le règlement du Département. Parmi les priorités absolues du président : l'aide sociale, "pour trouver un remède, accompagner les familles qui ont été laissées sur le côté de la route par la Covid", mais aussi la santé : "Nous devons accentuer notre présence médicale dans le département et trouver un médecin traitant pour toutes ces personnes qui n'en ont plus." Vient ensuite le dossier du numérique, structurant pour l'Orne, et le dossier du Haras du Pin, qui arrive "avec la loi 4D qui va être votée vraisemblablement d'ici cet été". Elle devrait donner davantage de pouvoir aux collectivités locales. Du pain sur la planche pour les sept ans à venir, car ce mandat sera un an plus long qu'à l'habitude, pour ne pas tomber en même temps que les élections présidentielles, en 2027.
Ecoutez ici Christophe de Balorre:
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