Du Front de gauche...
Au Front de Gauche, depuis novembre, la campagne se mène par circonscription. “Nous lions la Présidentielle aux Législatives”, explique Carine Goupil, candidate (PCF) à la députation dans la 1re circonscription (Rouen). La marque de fabrique du courant mélenchoniste ? “Favoriser les échanges pour que le citoyen s’empare des grands thèmes de la campagne. Nous sentons les gens inquiets”.
Régulièrement, Carine Goupil pratique le porte-à-porte et intervient dans des réunions publiques organisée dans les quartiers de Rouen. Entreprises privées, institutions publiques, établissements scolaires : les militants partent à la rencontre des employés. Combien sont-ils à prêter main forte ? Près de 400, adhérents ou sympathisants, estime Carine Goupil.
... au Front national
Et à l’autre bout de l’échiquier politique ? Depuis son QG départemental, très discret, à Saint-Etienne-du-Rouvray, le Front national sort un peu usé de la pêche aux parrainages. “Cela nous a pris du temps, de l’énergie et de l’argent”, reconnaît Jacques Gaillard, secrétaire régional Normandie du FN et candidat aux législatives dans la 3e circonscription. Près de 7 000 € de frais en tous genres pour, au final, trouver en Seine-Maritime... huit signatures en faveur de Marine Le Pen. Conséquence : jusqu’au premier tour, ce sera “du terrain, du terrain, du terrain. On met le paquet”. Au propre comme au figuré : 100 000 projets du FN sont à glisser en moins d’un mois dans les boîtes aux lettres. Jacques Gaillard est confiant. Sur les marchés, selon lui, les militants lepénistes sont écoutés : “Comparé aux années Jean-Marie Le Pen, c’est devenu de la rigolade”.
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