Confrontée à des difficultés d'approvisionnement en composants électroniques, l'usine Renault de Sandouville, qui emploie 1 900 salariés et 700 intérimaires, s'arrêtera au moins 13 jours d'ici à la fin juillet. C'est ce qu'a indiqué à l'Agence France Presse Fabien Gloaguen, délégué syndical Force ouvrière (FO), après un Comité social économique (CSE) qui s'est tenu vendredi 25 juin. "Cela fait suite à un manque de composants électroniques. Des calculateurs ABS, des composants pour les roues, la sécurité, des pièces qui viennent de très loin, fabriquées en Asie", détaille le syndicaliste.
7 000 voitures perdues
Pour les salariés Renault, protégés par les accords d'entreprise, "l'impact sera minime", selon FO, mais pas pour les 700 intérimaires. Selon Fabien Gloaguen, il s'agit d'une situation "historique" à Renault Sandouville. Il estime que "7 000 voitures vont être perdues", alors que ce site a "toujours été protégé par Renault" en termes de volumes.
Renault Sandouville, où sont assemblés les Renault Trafic Phase 2, Nissan MV300, Mitsubishi Express et Fiat Talento, avait déjà été contrainte à la fermeture en février pour les mêmes raisons.
Contactée par l'AFP, la direction n'était pas joignable immédiatement.
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