Jusqu'au vendredi 2 juillet, les élèves de terminale passent une toute nouvelle épreuve du bac : le grand oral. Chacun devait préparer en amont deux questions en lien avec ses spécialités, puis, le jour J s'exprimer pendant vingt minutes devant un jury qui en choisit une. "Quels outils mathématiques permettent de modéliser une épidémie ? " était la question à laquelle devait répondre Christelle Lecarpentier, élève au lycée Victor-Grignard, à Cherbourg. "Je préférais le sujet de SVT car les mathématiques, c'est assez compliqué à expliquer, et donc je n'ai pas trop réussi", estime-t-elle. Pour autant, la lycéenne est contente d'avoir pu passer au moins une épreuve orale, alors que celles du bac de son année de première ont été annulées à cause de la pandémie.
"Le SMIC est-il créateur de chômage ?" était la question à laquelle Vincent Siouville devait répondre. "La professeure m'a dit que j'avais un plan un peu confus, mais j'ai plutôt bien restitué mes connaissances", relate celui qui va suivre une Licence d'histoire à Caen, pour s'orienter ensuite vers un travail d'archives ou de journaliste.
Quant à Mathis Le Lièvre, rencontré aussi à la sortie de son épreuve du grand oral, c'est un soulagement, il est tombé sur une question qu'il affectionne particulièrement. "Comment les aménagements du baron Haussmann ont-ils influencé l'urbanisme parisien d'aujourd'hui ?"
La période de préparation de l'épreuve a néanmoins été jugée un peu "courte" par les lycéens.
Néanmoins : "Pour moi, [cette épreuve] a l'intérêt d'être plus à l'aise à l'oral, de savoir parler devant un public et de s'interroger aussi sur une problématique qu'on apporte nous-mêmes", explique Mathis.
Christelle, Vincent et Mathis
Résultats du baccalauréat le mardi 6 juillet.
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