L'heure est enfin venue de dépoussiérer les pistes de danse pour de nombreux patrons de boîtes de nuit. Le lundi 21 juin, après un an et demi de fermeture totale, le gouvernement a programmé leur réouverture au vendredi 9 juillet. "C'est une très bonne nouvelle car nous avons enfin un cap, nous savons où nous allons", reconnaît Nicolas Lamotte, gérant du So et du Moulin rose, deux établissements bien connus de l'agglomération rouennaise. Pourtant, comme lui, ils seront nombreux à différer le grand retour de leurs habitués.
Un protocole allégé à la rentrée ?
"Dans les métropoles comme chez nous, il faut bien se rendre compte qu'en juillet et en août, ça se vide au profit des régions côtières. Tout va être compliqué, donc on a déjà programmé la réouverture au 2 septembre", assume-t-il.
Une décision qui va lui permettre de soigner l'accueil du public, notamment en finissant d'importants travaux au Moulin rose, mais aussi en s'assurant que son personnel soit fin prêt. "Beaucoup de gens ont arrêté et c'est difficile de recruter, les métiers de nuit ne séduisent plus vraiment et il n'y a plus de transmission de ce savoir-faire depuis plus d'un an", regrette le patron, qui embauche une soixantaine de personnes en configuration classique.
Sur le plan sanitaire, Nicolas Lamotte fait aussi le choix de septembre, en espérant que les obligations soient allégées grâce à la progression de la vaccination : "Ce protocole est quand même un peu dur, car on ne pourra compter que sur les gens qui ont le passeport vaccinal. Mais on sait que très peu de moins de 30 ans sont vaccinés." Trop peu en tout cas, selon lui, pour atteindre les 75 % de remplissage du So qui peut, en temps normal, accueillir un peu plus de 700 personnes.
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