Il y a un an, les agents hospitaliers étaient applaudis par tous. Puis il y a eu le Ségur, voulu par le gouvernement, avec des revalorisations, après leur engagement. Mais si certains personnels en ont bénéficié, d'autres n'y ont pas eu droit, comme les agents de service hospitalier, sages-femmes, psychologues, personnels administratifs et techniques de l'hôpital public. La déception est plus criante dans les associations de santé financées par les Départements, où les personnels n'ont eu droit à rien. Tous ces non-bénéficiaires de ce Ségur avaient appelé à une journée nationale de mobilisation, mardi 15 juin.
Dans l'Orne, une soixantaine de personnels se sont rassemblés devant l'Agence régionale de santé à Alençon, alors que d'autres étaient partis au rassemblement régional à Caen (Calvados). Des rassemblements étaient aussi annoncés devant les établissements. Cette situation, à première vue très injuste, est "imputable aux différences de statuts", explique Alban Moreau, directeur du pôle social chez Fitéco, cabinet de comptabilité/gestion à La Ferté-Macé.
Ecoutez ici les explications d'Alban Moreau:
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