C'est sur les routes du département de l'Orne que le cycliste Guillaume Martin a donné ses premiers coups de pédales.
Dès son plus jeune âge, alors installé près de Flers, sa passion du vélo naît aux côtés de son père. "Avec lui, j'allais voir beaucoup de compétitions", se souvient-il, vingt ans plus tard. Lorsqu'il grimpait sur son deux-roues pour partir sur les routes de l'Orne, le jeune Normand rêvait déjà de participer à des courses mythiques. "Chaque année, à l'occasion du Paris-Roubaix, nous ne faisions pas l'enfer du nord [surnom donné à cette course, NDLR], mais l'enfer de la Boderie, en référence à notre lieu-dit." De fil en aiguille, l'envie de faire de cette passion une profession surgit.
Écraser les pédales
"Ça a été un moment important dans ma carrière", se souvient Guillaume Martin, en regardant dans le rétro ses trois années passées au lycée Saint-Thomas-d'Aquin de Flers. L'établissement qui propose une section sport étude cyclisme à ses élèves a mis le pied à l'étrier du cycliste à la fin des années 2000. "C'est une structure qui fonctionne, elle a beaucoup compté dans mon parcours." Entre les murs de ce lycée, Guillaume Martin a fait la connaissance de Bruno Lepape, son ancien entraîneur devenu ami. "Son côté sérieux, à chercher la performance, et à la fois drôle, à faire des blagues, m'a construit", exprime-t-il. De son premier vélo jusqu'à aujourd'hui, le coureur qui compte quatre participations au Tour de France n'a jamais eu de licence dans le département de l'Orne. Il s'est toujours inscrit dans des clubs limitrophes, comme L'Étoile Cycliste Condé-sur-Noireau, dans le Calvados, ou le Vélo-Club Saint-Hilairien, à Saint-Hilaire-du-Harcouët dans la Manche. Mais cela ne l'a pas empêché de s'entraîner à titre personnel dans l'Orne, "un territoire varié".
La terre promise
Les victoires accumulées depuis le début de sa carrière ne sont pas dues au hasard, c'est le fruit d'années de travail. Chaque sportif de haut niveau doit avoir sa salle d'entraînement et, pour Guillaume Martin, ce sont les routes de l'Orne. "Mes coéquipiers ont l'image d'une Normandie plate, mais c'est faux. L'environnement est très vallonné, c'est un super terrain avec de magnifiques paysages pour s'entraîner." Si Guillaume Martin est comblé par ce que lui offre le département, tant en termes de préparation physique que mentale, un manque se fait sentir : "J'aimerais une étape du Tour de France dans l'Orne, il y a de quoi faire." Mettons-le au défi de convaincre Christian Prud'homme, le patron du Tour !
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