Le château de brique rouge qui se dresse fièrement à Saint-Pierre-de-Varengeville est au final l’œuvre de Gaston Le Breton, directeur des musées départementaux, qui avait acquis la propriété en 1887. Car du bâtiment sorti de terre au XVIIe siècle, il ne reste que les fondations.
La Matmut joue les mécènes
Très délabré, il a été détruit. Seuls ont pu être gardés la chapelle et un petit pavillon de style Louis XIII. Sur les fondations d’origine, le château a été reconstruit après de longues années de travaux qui se sont achevées vers 1898. Gaston Le Breton, riche armateur, disposait désormais d’un endroit de choix pour accueillir ses collections.
Racheté en 1969 par la Matmut, le château est devenu depuis peu le Centre d’Art Contemporain de Saint-Pierre-de-Varengeville. Les bâtiments ont connu une nouvelle vague de travaux, entre 2009 et 2011, afin de réaliser ce nouveau projet : rendre l’art contemporain accessible au plus grand nombre.
Un parc de 6ha
L’inauguration officielle aura lieu d’ici fin avril, mais les œuvres ont déjà investi le rez-de-chaussée et les salles voutées du sous-sol, depuis fin 2011. En tout, 400 m2 de galeries d’exposition ont été aménagées sur deux étages. Le parc, d’une superficie de 6 hectares, pourra accueillir les œuvres de sculpteurs invités. C’est au peintre et sculpteur Philippe Garel qu’a été confiée l’exposition inaugurale. Les pastels de Jean-Pierre Le Bozec y ont également pris place.
Enfin, depuis 2012, le château accueille l’université d’entreprise du groupe la Matmut. Le but est avant tout de rendre l’art contemporain accessible au plus grand nombre. En effet, l’accès à ce centre d’art est gratuit.
(Photo Matmut/Thomas Gogny)
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