Céline Giard fait partie des rares privilégiés qui ont approché de près de grands joueurs de tennis. Elle a participé, pour la deuxième année consécutive, à Roland-Garros, pendant deux semaines, du lundi 24 mai au jeudi 3 juin, comme juge de ligne. Elle est la responsable de la commission arbitrage à l'échelle du département, et membre du club de tennis de Valognes.
Quelle était l'ambiance sur le tournoi ?
Avant même le début, il y avait des matchs attendus, comme le retour de Federer, ou la confrontation entre Gaston et Gasquet. Ma première semaine [lors des qualifications] était à huis clos, comme l'année dernière. Puis le public est revenu et ça a créé plus de ferveur, surtout quand il y avait des joueurs français sur le court. En tant que juge de ligne, j'entendais ce qu'il se passait d'un terrain à l'autre, à travers les réactions du public. Je savais rapidement si un Français avait marqué ou pas. Mais de manière générale, les spectateurs ont tendance à supporter le joueur prêt à créer la surprise, même s'il est moins fort sur le papier.
Quel est le rôle d'un juge de ligne ?
Nous étions sept sur le terrain pendant les qualifications et nous devions surveiller la ligne sur laquelle on se trouvait. Le but est de signifier à l'arbitre de chaise si la balle est bonne ou faute et, dans ce cas, d'interrompre le jeu et de montrer la trace de la balle sur terre battue.
Est-ce difficile de s'affirmer face à des joueurs mondialement connus ?
On fait abstraction de qui est sur le terrain, ça reste un joueur ou une joueuse, peu importe sa notoriété, car nous devons être là pour arbitrer, c'est-à-dire pour que le jeu se déroule bien. Et je suis heureuse d'avoir participé au tennis de haut niveau de cette manière.
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