Y-avait-il urgence à changer la manière dont la course est organisée ?
"Oui, il fallait changer notre image et faire oublier les deux dernières éditions. L’avenir des 24 heures repose sur cette édition 2012. Depuis juin 2011, le Rouen Yacht Club, le club organisateur présidé par Antoine Bousquet, et le comité de pilotage, travaillent dur pour offrir à nouveau une belle course. Nous nous sommes entourés de personnes compétentes et nous nous sommes professionnalisés."
Quels ont été les étapes de ce “chantier” ?
"Les trois gros problèmes qu’il nous fallait régler concernaient le changement de dates, la façon d’améliorer notre communication et le problème du passage des péniches lors de la course. Sur ce point, nous avons eu des échanges très constructifs avec les syndicats de bateliers, Voies navigables de France, le Grand port maritime de Rouen, la préfecture et le ministère. Cette question est réglée. Il y aura des créneaux horaires durant lesquels les péniches ne circuleront pas, même si un ou deux passages ne sont pas à exclure. En dehors de ces arrêts de navigation, les bateaux de course devront tourner à un régime de sécurité derrière un safety boat."
Et la course le 1er mai, c’est terminé...
"Afin d’offrir comme avant 24 heures de course, nous nous sommes accordés pour organiser l’épreuve sur trois jours à l’occasion du week-end de la Pentecôte : samedi 26 mai de 15h30 à 21h30, dimanche 27 de 9h30 à 21h30 et lundi 28 (férié) de 10h à 16h. Le vendredi, le parc à bateaux sera ouvert au public. L’inrérêt, c’est que cette formule représente aussi quatre repas pour les VIP, nos sponsors, sans lesquels une telle course ne pourrait exister."
Que reste-t-il à faire, à un peu plus d’un mois de l’épreuve ?
"Aujourd’hui, nous travaillons encore d’arrache-pied sur l’organisation ‘pure’ de l’événement. Par exemple, il nous faut définir précisément tous les emplacements prévus. Ce travail se fait en lien avec les services de la mairie de Rouen, dont l’aide est précieuse."
Serait-ce l’année du renouveau ?
"2012 est une année charnière que l’on se doit de réussir. L’avenir des 24 heures motonautiques est en jeu. Nous étions sous la vague et nous faisons tout pour remonter. Si cela ne marche pas cette année, ce sera fini. Ce serait une immense perte pour Rouen, qui reste le cœur du motonautisme en France. Mais au vu du travail que l’on fournit depuis dix mois, je suis vraiment optimiste" !
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