A une heure de la région parisienne et de la mer, Rouen, située au cœur d’un bassin d’emplois, connaît une croissance démographique exceptionnelle. Elle attire les investisseurs à la recherche d’un "bon" placement dans la pierre. Une rentabilité que Didier Menn, du cabinet Legay Menn, situe autour de 6,5% brut sur le territoire de la CREA.
Etudiants, couples, familles, personnes âgées : les trois quarts des Rouennais sont locataires. La municipalité impose à chaque programme immobilier 30% de T1 et T2 mais aussi 30% de T4 et T5.
Une baisse de 4,5%
Selon Clameur, l’observatoire des loyers du parc privé, les loyers rouennais ont subi une baisse de 4,5% par rapport à l’an passé. "Nous avons des stocks plus importants – 70 % de plus que l’année dernière –, on est obligé de téléphoner à nos propriétaires pour renégocier un petit peu les loyers. Pour des logements loués durant trois ou quatre ans par les mêmes personnes, les loyers, de par les indices, sont passés de 490€ à 515€ ou 520€. Aujourd’hui, nos prospects cherchent entre 400€ et 500€, pas 520€", explique Bruno Lacroix, président de la FNAIM Haute-Normandie.
Dans l’ancien, les loyers des studios oscillent en général entre 11 et 13€ le m2 contre 8,5 à 10€ pour les F2 et F3. Selon Bruno Lacroix, la moyenne tourne plutôt autour de 9/9,5€ que de 11€, sauf bien sûr dans le neuf, dont les loyers sont plafonnés à 13€ le m2 par le dispositif Scellier.
"Dans l’ancien comme dans le neuf, le locataire a le droit à un logement décent", rappelle Bruno Lacroix. "Aujourd’hui, les logements qui ne se louent pas sont les moins frais. Pour un logement en bon état, il n’y a pas de souci. Et, en cas d’usure naturelle, les propriétaires sont prêts à faire des réductions".
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