La date de mise en service de l'EPR de Flamanville sera-t-elle de nouveau repoussée ? L'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a informé, ce jeudi 27 mai, que les solutions envisagées pour régler le dernier problème rencontré sur l'EPR de Flamanville, celui des piquages, ne permettraient pas toutes de respecter le calendrier du chantier. Le piquage correspond à la partie d'une tuyauterie qui la raccorde à une autre ou à un récipient. L'ASN avait déjà rendu public en mars un écart de conception signalé par EDF, concernant trois piquages du circuit primaire principal du réacteur en construction. L'ASN pointe un manque de qualité des soudures qui pourraient rompre.
Pour régler ce problème, EDF envisagerait "trois options" : consolider le piquage avec des colliers de maintien, couper et remplacer les tronçons en question, ou enfin réparer les soudures. "Seule l'option 1 permettrait d'espérer rester dans le calendrier visé par EDF pour une mise en service avant fin 2022", a souligné Bernard Doroszczuk, le président de l'ASN.
"C'est cette option qui est privilégiée par EDF et nous prendrons position sur la faisabilité de cette option 1 durant l'été", a-t-il poursuivi.
Le président de l'ASN avait déjà alerté en avril sur l'absence de marge sur le chantier, qui a déjà connu de multiples retards et surcoûts.
Avec AFP
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