Le calme et la voix de David-Marc d'Hamonville tranchent avec l'agitation quotidienne. Pas besoin de crier pour se faire entendre. Les mots de frère David portent au-delà du cloître de l'abbaye d'En Calcat, au pied de la Montagne Noire.
Humour, esprit et vivacité
Avant de faire ce choix radical à l'âge de trente ans, frère David a été professeur de lettres, cuisinier et artiste peintre. Dans son nouveau livre " Si tu veux la vie ", il rend terriblement contemporaine la règle de saint Benoit écrite pourtant au VIème siècle. Sous la plume de frère David, elle devient une source d'inspiration universelle. Il engage avec son neveu et sa nièce une correspondance à cœur ouvert sur la vie, l'ouverture au monde intérieur, la poésie et l'altérité.
L'argent ne règle pas tout
Presque tous les aspects de la vie sont abordés. Par exemple, sur l'argent dans une lettre à Solène : " l'idée de vacances comme touriste déteint parfois sur la vie tout entière, comme si l'on pouvait trouver du plaisir à vivre constamment ailleurs que " chez soi ", passant de l'avion à l'hôtel, du train au taxi, toujours en déplacement ou en voyage, servi par d'autres, sans toucher le sol. Evidemment, les " services " explosent, mais au sens économique seulement. Ce mythe-là est tout entier sécrété et alimenté par celui de la carte bancaire illimitée, la déesse Gold, Privilège, Sélect ou je ne sais quoi, American Gigolo… Mais quelle illusion de penser qu'on puisse prendre tout le plaisir et laisser à d'autres tous les services, par la seule vertu de l'argent ! "
Ecoutez notre entretien avec David-Marc d'Hamonville :
Si tu veux la vie, 262 pages (Ed. Albin Michel) - 17,90 euros
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