Ce n'est pas un retour à la vie normale. Pas encore, tout du moins. Pour cela, il faudra attendre les prochaines étapes du déconfinement progressif annoncé par le gouvernement. Mais depuis le mercredi 19 mai et le début du couvre-feu repoussé de 19 heures à 21 heures, quelques plaisirs simples sont à nouveau accessibles.
Plus de proximité
Passer acheter du pain frais ou une petite douceur avant de rentrer chez soi en sortant du travail. Un bonheur que beaucoup de clients ont dû mettre entre parenthèses depuis janvier et l'instauration du couvre-feu. "C'était problématique car la clientèle de bureau, qui rentre tard, ne s'arrêtait pas", confirme Grégory Albino, le gérant de la boulangerie Sophie Lebreuilly, à Maromme. Il espère que ces nouveaux horaires, en plus de jouer sur son chiffre d'affaires, permettront de trouver de nouveaux clients et "de renforcer cette mission de proximité".
Plus de praticité
C'est aussi cette mission qui anime les équipes de plusieurs supermarchés de centre-ville, où les clients ne pouvaient plus passer à la volée faire leurs courses de dernière minute. À l'Intermarché de la rue Écuyère, à Rouen, Michel Vareilles a bien vu une baisse de sa clientèle du soir. "Mais maintenant, on ouvre à nouveau avec nos horaires normaux, précise-t-il. J'ai été surpris parce que ça n'a pas été compliqué de reprendre le rythme pour les équipes, notamment parce que nous avons surtout des étudiants qui travaillent le soir."
Plus de sport
Repousser le couvre-feu de deux heures, pour certains, c'est l'occasion de faire du sport en plein air. C'est le cas de Julie Confais, une triathlète de Grand-Couronne. "L'emploi du temps était très chargé, surtout avec des enfants, explique-t-elle. J'étais obligé de caser ça le midi. Maintenant, on va pouvoir faire des sorties plus longues, mais surtout ne plus trop regarder la montre. Je vais pouvoir moins stresser et plus en profiter."
Plus de bons repas
Pouvoir sortir jusqu'à 21 heures, c'est la possibilité de profiter de certaines terrasses ou de prendre un plat à emporter dans des restaurants qui proposent souvent des réductions pour cette formule. C'est le cas de La Dune, place des Emmurées. "On propose 10 % de remise pour ceux qui viennent chercher leur repas, c'est un petit geste commercial", précise Samir Sahnoun, le gérant. Un choix qui permet aussi de s'affranchir des frais, parfois trop importants des plateformes de livraison, tant pour le restaurateur que pour le client. "Surtout, ça permet de revoir les gens et ça fait du bien au moral", conclut Samir Sahnoun.
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