Après le vélo en location, la Crea réfléchit à l’installation d’un service d’autopartage ?
"Il a été décidé, lors du dernier conseil communautaire, de lancer une étude de faisabilité concernant le lancement de l’autopartage au sein de l’agglomération, afin d’avoir des réponses sur la faisabilité technique, les modes d’exploitation, le coût de cette initiative. L’étude devrait être rendue pour l’été. Une fois tous ces éléments en main, nous verrons si le projet est viable ou non. Si c’est le cas, l’expérience débutera à Rouen, pour s’étendre ensuite à l’agglomération. Le côté financier jouera également dans cette décision".
Quelle sont les habitants qui pourraient être intéressés par ce service ?
"En priorité, la population active qui a besoin de se déplacer pour se rendre sur son lieu de travail. Et en particulier, les habitants de l’agglomération qui résident à la périphérie et ne bénéficient pas d’un réseau de transport en commun très dense. C’est notre cible prioritaire, même si l’on ne peut pas exclure totalement les loisirs et le tourisme. C’est une autre piste de réflexion qu’il faudra explorer".
Le lancement de cette étude de faisabilité a-t-il été motivé par la demande d’usagers ?
"Pas vraiment, mais lorsqu’on parle de ce projet, notamment avec ceux qui connaissent le système parisien, l’autolib’, on perçoit un grand intérêt. C’est un dispositif qui mérite d’être pris en considération. Cependant, la mobilité électrique n’est qu’un des moyens de déplacements possibles. Le développement des transports en commun reste une priorité."
Pourquoi lancer cette étude maintenant ?
"Elle s’inscrit dans un schéma de développement du véhicule électrique dans l’agglomération. Nous disposons actuellement de dix voitures en service et des places de stationnement gratuites ont été aménagées pour les véhicules électriques dans les parking. Prévoir l’implantation de bornes électriques n’est pas suffisant, il est nécessaire d’avoir une vue plus globale".
Quelle est finalement le but que poursuit la communauté d’agglomération en ce qui concerne les transports ?
"L’idée globale est avant tout de réduire au maximum la pollution en centre-ville. La priorité est donc de réduire la place de la voiture en ville. Quand Jean Lecanuet était maire de Rouen, il pensait que plus nombreuses seraient les voitures à passer dans la ville, mieux ce serait pour le tissu économique. On voit aujourd’hui que ce n’est pas le cas."
Une vie, six dates
1954 : naissance à Elbeuf
1983 : élu adjoint au maire de Cléon
1992 : journaliste à la Tribune des deux rives, d’Elbeuf
1994 : directeur de cabinet du maire de Petit-Couronne
2002 : élu conseiller général de Seine-Maritime
2008 : maire de la commune de Petit-Couronne
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