L'expérience a fait grand bruit : Deep time, quatorze personnes, sept hommes et sept femmes enfermés dans une grotte pour la science durant 40 jours en Ariège. Les participants sont sortis samedi 24 avril, pourtant, le projet est loin d'être terminé. Désormais, de nombreux scientifiques analysent des données. C'est le cas de Stéphane Besnard, médecin spécialiste de neurophysiologie au CHU de Caen. "On analyse leur sommeil avec des systèmes qu'ils ont gardés, analyse de leur température, ils ont un agenda de sommeil et des questionnaires", explique le médecin. Mais ce n'est pas tout : "Nous, on s'intéresse en particulier à la capacité de posture, d'équilibre et d'orientation. On va voir s'il y a eu une dégradation dans la grotte (le fait de ne plus avoir de temps) et si ces anomalies ont disparu à leur retour à la vie terrestre normale."
Pour l'instant, les études continuent et devraient durer plusieurs mois. Il n'y a pas encore de résultat clair, mais ce qui est sûr, c'est que "le profil de sommeil est original, avec un profil qui a eu des journées à 35 heures".
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