Quel regard posez-vous sur votre commune, où passent l’A13 et la voie SNCF Paris-Le Havre ?
"Nous avons des atouts et quelques inconvénients. Notre proximité avec de grandes infrastructures, comme l’autoroute, la zone commerciale de Tourville ou la gare de Oissel, est intéressante. Historiquement, Sotteville-sous-le-Val est au croisement de trois zones d’influence : Rouen, Elbeuf et Pont-de-l’Arche. Nous sommes donc situés en limite du développement urbain."
Attirer sans dénaturer la commune est au cœur de vos préoccupations...
"Oui, ce positionnement pourrait devenir un inconvénient si nous n’arrivions pas à mettre en valeur nos atouts naturels : campagne et soleil, puisque nous sommes orientés plein sud. Depuis dix ans, notre travail consiste à maintenir une agriculture périurbaine. Nous voulons diversifier l’habitat tout en l’intégrant dans la ruralité, sans déborder sur les espaces agricoles. Et nous avons réussi notre pari : Sotteville compte trois fermes dont une gérée par un jeune agriculteur."
Vos atouts sont-ils uniquement agricoles ?
"Non, nous faisons tout pour tirer profit de nos espaces naturels, existant ou en reconversion. Notre choix a été de nous tourner vers les loisirs “verts”. Sur notre territoire, nous disposons de deux étangs, dont l’un est une zone de réserve naturelle. En outre, depuis 2010, l’ancienne carrière (l’étang du Val-Renoux) est devenu un lieu de pratique sportive (kayak, randonnée...) et nous venons de signer une convention avec la Ligue de protection des oiseaux. Ce lieu devient ainsi un éco-site sportif. A la fin du mandat, nous aurons réussi à améliorer le vivre ensemble et la qualité de vie."
Le vivre ensemble, qui vous est si cher, passe par l’intégration des nouveaux habitants...
"Oui, Sotteville a accueilli près de 200 habitants supplémentaires en dix ans. Sa population est jeune. Nous avons toujours cherché à faire cohabiter cette population rurbaine et les représentants de la ruralité. Le conseil municipal regroupe ainsi des femmes et des hommes de tous les âges. Nous ne voulons pas devenir un village-dortoir, car ce risque existe."
Si vous étiez président de la Crea, qu’aimeriez-vous changer ?
"Je réorienterais la politique des transports pour désenclaver le territoire. La communication avec le centre-ville doit être améliorée. Je pense aux petits villages, mais aussi aux quartiers défavorisés. Car les grands utilisateurs de transport en commun sont bien identifiés : ce sont les jeunes et les personnes âgées."
Propos recueillis par Thomas Blachère
Une vie, six dates
1965 : naît à Petit-Quevilly
1992 : s’installe à Sotteville-sous-le-Val
1998 : nommé directeur de l’école Hergé du village
2001 : élu maire
2010 : devient vice-président de la Crea, en charge du développement de l’administration électronique
2012 : candidat (Nouveau centre) aux législatives dans la 4e circonscription
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