"Pour qu'industrie rime avec écologie" et "Sauvons #Chapelledarblay". Ces messages se sont affichés sur de grandes banderoles au pied du ministère de l'Économie et des Finances à Bercy, mercredi 28 avril dans la matinée.
Une centaine de personnes, salariés, représentants du personnel, syndicalistes et militants du collectif "Plus jamais ça" (Greenpeace, Attac) se sont rassemblés pour demander au ministre de l'Économie Bruno Le Maire de garantir la sauvegarde intégrale de la papeterie Chapelle Darblay à Grand-Couronne. Des fumigènes ont été allumés et des mannequins en bois aux gilets de sécurité et aux pancartes SOS ont été lancés dans la Seine.
"Obtenir un engagement ferme pour faire durer l'usine"
"Il est temps que l'État remplisse son rôle protecteur et ne laisse plus les intérêts privés lui dicter sa politique économique, d'aménagement du territoire et de développement de l'économie circulaire", indique le collectif dans un communiqué. "On va occuper Bercy pendant des heures jusqu'à obtenir un engagement ferme pour sauver l'usine", a indiqué Youlie, militante d'Attac, selon l'AFP.
Dernier site de recyclage de papier en France, la Chapelle Darblay, où 228 personnes ont été licenciées en 2020, représente un "symbole d'économie sociale et solidaire" selon Greenpeace. Depuis sa mise en vente en 2019 par le groupe finlandais UPM, le site attend un repreneur. Trois ou quatre industriels seraient intéressés par la reprise du site.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.