Les 330 élèves de l'école Léopold-Sédar-Senghor (180 en primaire, 150 en maternelle) à Caen ont fait leur rentrée ce lundi 26 avril. Après trois semaines à la maison, les huit élèves de la classe de CP dédoublée ont rapidement retrouvé leurs marques. "On a nos rituels : on va parler des vacances, puis ensuite, on passe aux ateliers lecture, maths et écriture", explique Solène Peguy, l'enseignante.
Quid des remplaçants ?
Cette reprise a tout d'une rentrée classique. Le lavage de mains et le port du masque sont devenus une habitude. Seule chose qui change : la règle "un cas positif, une fermeture de classe". "Si un enfant est testé positif, l'accueil dans la classe s'arrête. Le plus embêtant est pour les familles, qui vont devoir récupérer leurs enfants", indique Claude Chotteau, adjoint du directeur académique en charge du premier degré.
Notre reportage au sein de l'école Sédar-Senghor
Dans le cas où un enseignant est testé positif, les enfants ne sont pas considérés cas contact. Pour l'établissement, une autre problématique se pose : il faut trouver un remplaçant.
"Nous ne sommes pas sûrs d'avoir un remplaçant, regrette Julie Noël, la directrice. On ne peut plus répartir les élèves dans les autres classes, donc ils devront rester à l'isolement à la maison."
Ce scénario ne serait pas le bienvenu pour Maryline, qui a cinq enfants à charge. Elle est malgré tout prête à s'adapter. "Dans ces cas-là, mes enfants se feront quand même dépister. Ils continueront à faire le travail à la maison, confinés."
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