Septième semaine d'occupation au théâtre des Deux rives à Rouen. Un lieu investi depuis le 12 mars, comme plus d'une centaine d'autres dans toute la France, d'abord par des militants du monde de la culture. La lutte s'est depuis recentrée sur un objectif commun à tous les précaires de l'emploi : l'abandon de la réforme de l'assurance chômage.
Une carte à la craie rappelle les villes dans lesquelles des lieux sont occupés.
Un quotidien de lutte
"Ce sont les intermittents de l'emploi qui se battent pour les intermittents de l'emploi et toutes les formes de précarité", explique Amélie Chalmey, directrice artistique d'une compagnie et présente depuis le premier jour. Le quotidien s'organise autour de diverses assemblées générales et d'agora, dont les thématiques sont de plus en plus variées : situation des soignants, du monde de la nuit, de la jeunesse ou encore écologie. "Ce serait génial que le théâtre des Deux rives soit le QG de la convergence des luttes", imagine l'artiste. Lundi 26 et mardi 27 avril, deux représentants de Cultures en lutte à Rouen participent à une grande AG à Villeurbanne (Rhône) pour coordonner les actions de tous les lieux occupés de France.
Quant à savoir combien de temps l'occupation se poursuivra, cela dépendra très probablement de la réouverture de ces lieux de culture. Pas question d'empêcher la reprise des représentations. "Ce qui n'est pas possible, c'est d'abandonner le mouvement", explique Amélie Chalmey.
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