L’air de rien, le Rouennais en est déjà à son 5e album “Chanter encore”, sorti à l’automne 2011. Pour Guillaume Payen, la chanson est devenue une addiction qui l’accompagne depuis l’enfance. “J’ai commencé adolescent, dans la deuxième moitié des années 70”. Comme tous ceux de sa génération, il voulait changer le monde, croyait en l’amour, au partage, à la fraternité.
Aujourd’hui, il y croit un peu moins mais quand même “c’est la seule voie possible non ?” observe-t-il. Quand on écoute ses chansons, rien de très révolutionnaire, mais une voix solide et rassurante qui vous entraîne et vous invite à vous asseoir comme à côté d’un ami.
Chanter est un échange
“Pour moi, il est là le miracle de la chanson : rejoindre, avec une histoire très personnelle, les histoires de tout le monde”. Longtemps, il s’est nourri de ses références, Laurent Voulzy, Maxime Le Forestier, Alain Souchon auxquels il rend hommage dans son dernier album. Aujourd’hui, son intérêt irait plutôt vers des voix féminines comme Camille ou Claire Diterzi, dont il admire l’audace, la liberté. La chanson est un échange, une vibration qui circule et nous porte. A deux, en groupe. Avec des professionnels, des amateurs.
Guillaume Payen n’aurait pu s’en tenir à sa seule activité d’auteur-compositeur-interprète tant il aime partager. Outre ses enregistrements, il co-dirige une chorale d’amateurs un peu déjantée, “Coup de chant”, participe à un quatuor burlesque “Les Rossignols”, anime des soirées “Karacoustic” et envisage de créer un spectacle pour des enfants. Un retour aux sources pour cet ancien instituteur de maternelles, convaincu que le chant est porteur d’humanité. Et pour cela au moins, il sait pourquoi il chante encore.
Ariane Duclert
(Photo Dom Pasquet)
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