Interdiction de manger, boire, fumer ou encore d'avoir des rapports sexuel pendant un mois. Ce mardi 13 avril, des millions de musulmans commencent le ramadan.
Au petit matin du mardi 13 avril, sur le marché de Perseigne à Alençon, ils sont nombreux à attendre le début des festivités. Si le ramadan est une preuve d'obéissance à Dieu, c'est aussi l'occasion de se retrouver en famille ou entre amis à la tombée de la nuit. Mais une nouvelle fois cette année, la Covid-19 les empêche de se réunir. Lorsque la crise sanitaire n'avait pas encore bouleversé leurs vies, ils étaient "une trentaine autour de la table", se souvient Asli Isci, pratiquante à Alençon. Pour la seconde fois, "nous seront cinq à la maison", explique-t-elle. Les moments de partage seront une nouvelle fois peu nombreux, mais cette situation, Asli Isci l'accepte : "On doit s'adapter." De l'autre côté du marché, Bouchaïb Bonnani est derrière son stand. Lui aussi va devoir se contenter d'un ramadan en "petit comité". "Cette année, je vais le faire avec ma femme et mes enfants."
Pour le président du Conseil départemental du culte musulman de l'Orne, tout cela devient "une habitude". Si les mosquées ferment leurs portes le soir pour empêcher les pratiquants de braver le couvre-feu, selon lui, la situation est "un peu mieux" qu'en 2020, lors du premier confinement. Notamment parce que cette année, "de nombreuses familles font des visioconférences sur Zoom" pour prier ensemble. "C'est un peu un ramadan digital", plaisante Hakim Miftah.
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