Jeudi 8 avril, une dizaine d'employés du secteur médico-social se sont réunis, tout comme sur le territoire national, au centre d'accueil pour handicapés Anaïs, près de Sées, pour tenter de se faire entendre.
"Nous ne sommes pas une roue de secours", clame Cyrille Scherer, éducateur auprès des personnes en situation de handicap. Depuis le début de la crise sanitaire, "nos conditions de travail ne cessent de se dégrader", explique-t-il. Le manque de moyens fait "grimper le nombre de turn-over et de nombreuses personnes quittent leur poste pour aller ailleurs, où les salaires ont été revalorisés", ajoute-t-il, faisant référence aux revalorisations salariales décidées dans le cadre du Ségur de la santé.
La question sur toutes les lèvres : "Pourquoi pas nous ?". Cyrille Scherer ne parvient pas à trouver de réponse, regrettant l'époque où le personnel arrivait au travail avec le sourire. "Mais aujourd'hui, c'est devenu un secteur avec beaucoup de problèmes psychosociaux. On demande juste d'être considérés en ayant, nous aussi, une revalorisation de notre salaire."
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