Au petit matin du jeudi 8 avril, sur le boulevard Churchill du Havre, palettes et pneus brûlent devant l'usine Dresser Rand, propriété de Siemens Energy, qui fournit l'industrie pétrolière. Une façon pour les salariés de manifester leur déception. La veille, une inspectrice du travail leur a appris que la Direccte validait finalement le plan de sauvegarde de l'emploi (PSE), qui prévoit la suppression de 272 postes. "On avait un espoir qu'il soit retoqué après la décision du tribunal judiciaire du Havre en notre faveur, le 23 mars", explique Jonathan Meny, secrétaire adjoint du comité social et économique (CSE). Son syndicat, la CGT, majoritaire, réfléchit à de possibles recours auprès du tribunal administratif. "On ne lâche pas, c'est la sauvegarde de nos emplois qui est en jeu. Une majorité de salariés a commencé ici en alternance, ils n'ont connu que Dresser, avec des spécialités que l'on ne retrouve pas ailleurs."
Les 150 premiers licenciements devraient intervenir dès le 31 juillet, avant deux autres vagues d'ici la fin novembre.
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