Après l’état-civil antérieur à 1891 en mars, c’est donc au tour du Journal de Rouen et du Cadastre, deux des fonds parmi les plus consultés, d’être mis en ligne, après avoir été entièrement numérisés dès 2006 par une entreprise extérieure. Le Journal de Rouen, l’un des plus vieux titres de presse de France, né en 1762 sous le nom des “Annonces, affiches et avis divers de Haute et Basse Normandie”, est une mine d’informations de près de 300 000 pages sur la ville normande et son histoire.
Très haute définition
Sur le web, les internautes peuvent feuilleter toutes ses éditions jusqu’en 1911. Celles ayant moins de cent ans, comprises entre 1911 et 1947, ne peuvent pas figurer sur la toile car frappées par les règles de protection de la vie privée imposées par la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL). Bien entendu, elles restent consultables aux Archives départementales, au pôle Grammont. Quant au Cadastre, la qualité des “scans” est bluffante. Les moindres détails se dévoilent à l’écran comme si l’on tenait une loupe. Au total, 10 000 plans ont été scannés en très haute définition.
Plutôt à la traîne en matière de numérisation et de mise en ligne, les Archives départementales de Seine-Maritime refont leur retard. "Depuis les premières mises en ligne, début mars, notre site internet a enregistré plus de 400.000 visiteurs et 60 millions de pages vues", note Pierrick Lelièvre, chargé de mission aux Archives. Et le phénomène devrait s’amplifier dans les mois à venir. Tout peut-il être basculé sur internet ? "Il y a une réflexion, mais le but n’est pas de vider les salles de lecture, qui offrent des services que l’on ne retrouvera jamais sur le web".
Pratique. Rendez-vous sur archivesdepartementales76.net. Accès illimité.
Thomas Blachère
Photo Benoît Decout
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