C'est une étape importante pour l'avenir du site Chapelle Darblay. Ce mercredi 31 mars est le dernier jour pour que les éventuels repreneurs de la filière papier manifestent leur intérêt pour l'entreprise de Grand-Couronne, propriété du groupe finlandais UPM, appelée à fermer définitivement dans les semaines à venir. Pour autant, les salariés de l'usine, qui est déjà à l'arrêt, ne désespèrent pas.
Trois ou quatre dossiers sur la table
"On sait déjà qu'au moins trois ou quatre industriels vont déposer une offre d'achat non engageante. Ça ne veut pas dire que Chapelle Darblay est sauvée ni que tout est perdu", assure Cyril Briffault, l'un des salariés qui se bat pour la sauvegarde du site. Passée cette phase réservée aux acteurs de la filière, d'autres industriels pourront également faire acte de candidature.
Puis, le jeudi 15 avril, ce sont "les démolisseurs, ceux que nous ne voulons pas voir, ceux qui sont intéressés par le terrain pour en faire autre chose", qui pourront entrer en scène.
Pas informés de tous les détails, les salariés auront un rendez-vous téléphonique crucial dès le jeudi 1er avril avec le service interministériel de Bercy, qui garde un œil sur le dossier, "pour savoir vers quoi on se dirige". Justement, Cyril Briffault espère "que l'État jouera son rôle dans tout ça, parce que nous sommes persuadés qu'UPM fait des difficultés pour éviter d'avoir un nouveau concurrent sur le marché".
Optimiste, il estime que les salariés ont prouvé le potentiel du site et que Chapelle Darblay saura séduire un repreneur. "Maintenant, à UPM de lâcher la Chapelle et bienvenue à un nouvel industriel !", conclut-il.
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