Certains optent pour un chat ou un chien comme animal de compagnie, d'autres ont choisi les poules. Elles attirent de plus en plus de citadins, désireux de manger des œufs issus de leur propre jardin, mais aussi de trouver une occupation née pendant le confinement. À Élodie Falco, responsable de l'animalerie au magasin Botanic à Bénouville, d'attirer l'attention : "il faut savoir que ce n'est pas juste une bête qui produit des œufs. Cela nécessite d'avoir de l'espace et de l'entretien, mais s'en occuper devient vite très ludique !"
"Les poules mangent de tout
mais elles ne sont pas des
poubelles de table"
Car avoir une poule urbaine, c'est un véritable engagement. Claire Dumortier, 64 ans, l'illustre parfaitement. Elle élève trois poules au fond de son jardin, proche du canal de Caen. Il a fallu se creuser les méninges pour fabriquer un petit nid douillet à Valentina, Rosa et Flore. "Il faut absolument un espace extérieur, si possible fermé", avec des barrières ou des filets, au risque de rencontrer quelques mésaventures. "Si je les laisse gambader dans le jardin, elles rentrent dans la maison et ça, je n'aime pas ! Ça peut faire de sacrés dégâts !", sourit la retraitée. Si vous êtes en appartement, pas question d'imaginer un poulailler sur le balcon, même avec une seule poule ! "Une poule ne vit jamais seule. C'est indispensable qu'il y ait un espace vert pour avoir une poule en forme et des œufs de qualité." Dans leur enclos de 200 m2, les trois poules de Claire Dumortier sont bichonnées. Elle y a installé un poulailler en bois (avec un perchoir car les poules dorment en hauteur), un distributeur de nourriture automatique et leur offre de temps en temps des graines bio.
Détrompez-vous si vous les imaginez sauvages, les poules sont très attachantes. "J'ai deux petites-filles de 3 et 5 ans, c'est vraiment sympa. Elles adorent s'en occuper et les poules aiment la compagnie. J'en ai une qui se laisse porter sans problème !" Certes, les poules mangent de tout, y compris les épluchures, le pain ou les restes de riz ou pâtes, "mais elles ne sont pas des poubelles de table. Il ne faut pas leur donner trop de viande par exemple", modère Élodie Falco. Si le coût n'est pas exorbitant - comptez 10 à 50 € environ pour une poule -, s'en occuper n'est pas toujours une mince affaire. "Nettoyer le poulailler, ça prend cinq minutes, mais il faut le faire tous les jours !" Le point positif : inutile d'attendre que Pâques arrive pour ramasser les œufs. "Le premier critère quand j'ai acheté des poules, c'est qu'elles pondent régulièrement. Je ramasse trois œufs par jour", se réjouit Claire Dumortier. Des œufs frais, évidemment. Alors, quand les petites-filles viennent passer du temps chez grand-mère, c'est œuf à la coque ou omelette dans l'assiette ! Le menu parfait pour le week-end de Pâques !
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