Quelles sont les mesures annoncées dans la lettre ?
"Nous reconnaissons la responsabilité de l'Église. Nous souhaitons remercier les victimes qui ont parlé. Elles nous ont profondément aidés à réfléchir et à prendre des décisions concrètes. Nous nous engageons à continuer d'accompagner les personnes victimes dans leur reconstruction y compris sur le plan financier. Un lieu de mémoire national sera établi à Lourdes. Au cours de l'année liturgique, tous les troisièmes dimanches de carême, une prière particulière sera dite en hommage aux victimes. Des groupes de travail vont continuer à réfléchir et comprendre ce qui s'est passé. Une cellule permanente est mise en place au niveau national avec notamment la formation de personnes écoutantes afin de faciliter la prise de parole des personnes qui le souhaiteraient."
Pourquoi une compensation financière ?
"Une somme d'argent ne peut pas réparer un tel drame. Nous souhaitions agir concrètement. L'argent n'est pas la valeur de tout mais c'est un signe important dans notre société, cela peut aider partiellement les victimes à se reconstruire."
Quel constat faites-vous sur le diocèse de Bayeux-Lisieux ?
"Je suis arrivé, il y a deux mois. Par ce que j'ai déjà entendu et lu, une dizaine de prêtres sont engagés dans ce type de situations tragiques et une vingtaine de victimes ont été recensées depuis 1950. Parfois, un même prêtre a pu commettre plusieurs méfaits. Ce n'est pas toujours une victime avec un coupable. D'autres cas pourraient survenir dans le futur."
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