18 mois après la catastrophe de Lubrizol, une centaine de personnes était réunie samedi 27 mars à Rouen, devant l'hôtel du Département. Ces militants veulent maintenir une pression populaire en attendant le procès de l'entreprise américaine. Lubrizol s'apprête justement à tenter un recours en nullité, dès mercredi 31 mars, au tribunal de Paris, ce que les syndicalistes et représentants des collectifs de victimes ont largement dénoncé.
Des défenseurs des arts et de la culture ont rejoint la mobilisation. - Guillaume Lemoine
Les manifestants se sont mobilisés devant l'hôtel du Département puis devant le palais de justice. - Guillaume Lemoine
Les déambulations des manifestants les ont notamment conduits devant l'hôtel du Département. Christophe Holleville, secrétaire de l'Union des victimes de Lubrizol, a rappelé que Bertrand Bellanger, président du Département, avait "failli accepter l'abandon des charges pesant sur la société contre un chèque de 115 000 €", avant de finalement changer d'avis. "Merci d'être enfin du côté des victimes, a-t-il scandé. Il était temps !" Christophe Holleville écorche également la Région Normandie, l'accusant de ne pas s'attaquer à Lubrizol de peur de devoir endosser la responsabilité d'éventuels emplois perdus.
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