Mardi 23 mars, le tribunal judiciaire du Havre a donné raison au comité social et économique (CSE) de Dresser Rand, qui avait assigné l'entreprise en référé pour obtenir des informations stratégiques, afin de se prononcer sur le plan de sauvegarde de l'emploi (PSE). Ce dernier prévoit la suppression de 272 postes sur les 546 de l'usine du Havre, propriété de Siemens Energy.
Un mois supplémentaire
La justice condamne l'entreprise à fournir ses prévisions à horizon 2023, non seulement sur l'usine du Havre, mais aussi sur celles de Duisburg en Allemagne et Olean aux États-Unis, où une partie de l'activité havraise doit être transférée. "Le juge considère que les informations sur ces usines sont nécessaires pour une compréhension globale, sans quoi le CSE ne peut pas rendre un avis éclairé sur le PSE, indique Me Nicolas Capron, avocat des salariés. La balle est dans le camp de la direction." La décision prévoit aussi d'accorder un mois au CSE, à compter de la fourniture des documents, pour se prononcer sur le PSE. Pour Pascal Nicod, secrétaire du comité social et économique, "c'est une première étape importante".
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