Il est reparti vers Paysandu, une ville assise sur le fleuve Rio-Uruguay, au nord-ouest de l’Uruguay. A des milliers de kilomètres d’ici. Un détail pour Oscar Tortorella qui revient régulièrement en France. Car cet Uruguayen a laissé une part de son cœur à Rouen, dont il est tombé amoureux, il y a des années. Ce professeur, poète à ses heures, est arrivé en France en 1973, comme boursier à Besançon, comprenant mais ne parlant pas le Français.
Conduit à Rouen, par ses études, il s’inscrit à la fac de physique et exerce également comme assistant dans les lycées Corneille et Fontenelle. Ce qui devait n’être qu’un court passage s’est transformé en un séjour de dix ans. Tout le retenait ici. L’accueil des élèves comme de leurs parents. Ce petit quelque chose qui l’a fait se sentir chez lui. "Un soir où je me promenais à Rouen, je me suis dit : 'je veux devenir un des leurs'." Et malgré le temps qui passe, Rouen, pour lui, n’a pas changé. Toujours la même. Charmante.
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