Mardi 16 mars, la Haute autorité de santé (HAS) a donné son feu vert pour la vente d'autotests au grand public. Mais au lendemain de l'annonce, pharmaciens et médecins n'ont reçu aucune information claire sur les modalités de vente de ces autotests.
"Nous ne savons rien sur ce sujet", indique Jean Michel Gal, président de l'Ordre des médecins de l'Orne. Il ajoute : "nous avons déjà assez de mal pour avoir des informations sur la vaccination". Certains pharmaciens de la ville se plaignent d'être les derniers à être mis au courant. Dimanche, un jour avant la validation des autotests, sur le plateau de BFM TV, le directeur général de la santé Jérôme Salomon a indiqué que les tests à faire soi-même seront "disponibles en supermarchés ou en officines". Mais cette décision ne séduit pas l'Union des syndicats de pharmaciens d'officine. Elle demande que ces autotests soient vendus uniquement dans les pharmacies. Si les éléments restent encore flous à ce jour, les pharmaciens espèrent être informés le plus tôt possible.
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