La raison ? Un périmètre de sécurité a été installé à la suite de la chute d’une pierre de façade. Un simple coup d’œil montre que l’immeuble se distingue de ses voisins.
Immeuble régionaliste
Et pour cause, il a été conçu peu après la signature du traité de Francfort mettant fin, le 10 mai 1871, à la guerre franco-prussienne. On l'appelle donc l'immeuble des Provinces perdues. L’architecte, Louis Loisel, utilisa surtout la brique, réservant la coûteuse pierre de taille aux chaînages, aux encadrements des fenêtres et aux portails. Encadrée des inscriptions "commerce" et "industrie", la tête du dieu Mercure surmonte la grande porte d’entrée.
Au coin de la rue Malpalu, l’angle en pan coupé, très orné, retient l’attention. La seule statue visible aujourd’hui représente l’Alsace. "Une signification historique et une connotation régionaliste que l’on retrouve ailleurs à Rouen", note Daniel Caillet, de l’association du P’tit Pat rouennais. La tourelle polygonale et le belvédère qui surmontent l’ensemble sont remarquables. Ils témoignent d’une grande richesse architecturale et d’une recherche de symbolique.
Florent Billard
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