"Non madame, il n'est pas retiré, il est suspendu pour le moment." Cette phrase, Olivier Toussaint, pharmacien à Alençon et trésorier de la Fédération des pharmaciens de l'Orne, l'a répétée des dizaines de fois auprès de ses patients, mardi 16 mars, au lendemain de l'annonce de la suspension du vaccin AstraZeneca. Il est reproché au sérum de provoquer des "problèmes de coagulation sanguine".
Alors que l'Agence européenne des médicaments (AEM) doit prononcer son verdict jeudi 18 mars pour savoir si le vaccin peut continuer à être distribué, Olivier Toussaint va devoir ralentir la cadence de ses vaccinations avec le vaccin anglo-suédois. Avec une vingtaine de personnes sur la liste d'attente pour les prochaines injections, si AEM conclut que le vaccin génère des effets secondaires "dangereux", Olivier Toussaint va devoir "annuler ses rendez-vous". Au-delà de la logistique, cette suspension sonne comme le glas de la confiance entre les Français et les vaccins. "Il va falloir rabâcher que la vaccination est notre seule porte de sortie."
Ecoutez ici Olivier Toussaint :
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pour cette suspension du vaccin ASTRAZENECA, principe de précaution dévoyé ? : la croyance supplante la connaissance, et la méconnaissance dans ce type de risque influe à la fois sur la perception de sa probabilité et de sa gravité : il n'y a alors généralement pas de consensus sur la notion même de danger ou de risque, ce qui rend les mesures de prévention très difficiles à décider et à mettre en œuvre ! : https://www.officiel-prevention.com/dossier/formation/formation-continue-a-la-securite/les-differents-concepts-de-prevention-des-risques-professionnels