Quelle a été votre réaction en découvrant cet équipement ?
"J’ai été agréablement surpris. Bien souvent, les complexes sportifs de province disposent de 3.000 à 4.000 places et l’on y est rapidement à l’étroit. Ce n’est pas le cas de la Kindarena, bien au contraire. Il a été conçu pour accueillir jusqu’à 6.000 personnes, offrir des prestations haut de gamme aux partenaires et attirer à Rouen de grandes compétitions internationales".
Quels sont les atouts de ce palais des sports ?
"Son premier avantage est d’être bien placé, à moins d’une heure et demie de Paris. Nous avons constaté que Rouen attire beaucoup de personnes venant de l’Ouest parisien. C’est le cas pour le Zénith, je pense que ce le sera pour nous. En outre, l’équipement est beau et propose des services de grande qualité".
La Kindarena sera-t-elle accessible à tous ?
"Oui, je souhaite qu’elle soit un lieu de vie, avec des salles mises à disposition des scolaires, des universitaires, des associations. Les lieux sont très modulables et nous pouvons nous adapter à de nombreux sports. Je ne désespère pas d’y accueillir des galas de patinage ou des manifestations équestres. Rouen va pouvoir découvrir de nombreuses disciplines. Enfin, des clubs locaux comme le SPO (basket) ou l’AL Canteleu-Maromme (volley) occuperont régulièrement les locaux. Le SPO disposera d’un local où il pourra entreposer son matériel. Ces clubs doivent se sentir ici comme chez eux, bien investir les lieux".
Les charges ne risquent-elles pas d’asphyxier économiquement ces clubs ?
"Il est vrai qu’ils ont été surpris, non pas par les tarifs de location de la salle, mais par tous les services annexes: chauffage, gardiennage, sécurité, nettoyage, etc. Mais ces dépenses supplémentaires seront compensées par d’autres ressources : le prix des places qui va augmenter, les services qu’ils pourront proposer à leurs partenaires. Sans compter qu’avec une telle salle, ils attireront sûrement plus de monde".
Comment un tel complexe peut-il être rentable ?
"Si l’utilisation de la Kindarena se limitait au sport, elle serait à peine rentabilisée : nous louons les salles au plus bas et les tarifs que nous appliquons pour tous les services annexes sont appliqués au plus juste. Ce sont les séminaires et les salons organisés entre ses murs qui lui permettront d’être rentable. Cependant, cette activité ne devrait pas représenter plus de 20% de l’activité de ce complexe. Notre but n’est pas d’en faire un lieu de séminaires. Le sport ici sera toujours prioritaire."
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