"On est un peu tristes. Les courses, c'est un spectacle de plein air, convivial, qui mélange des passionnés et des néophytes", explique Gilles Ribot, responsable des hippodromes de Caen et Cabourg. Ce lundi 8 mars, avaient lieu les premières courses à l'hippodrome de Caen, mais à huis clos, en raison de la crise sanitaire. Pour pouvoir y participer, un protocole strict est à suivre. Seules trois personnes, l'entraîneur, le lad et le driver, peuvent accompagner les chevaux et les drivers doivent présenter un test PCR négatif de moins de dix jours pour pouvoir concourir. "Nous avons le même nombre de courses prévues que les années passées, la seule différence, c'est qu'elles auront lieu à huis clos", indique Gilles Ribot. Une situation qui impacte l'économie de la filière. "3 500 points de vente proposés par des bars pour les parieurs sont actuellement fermés en raison de la crise. On a un vrai manque à gagner", indique le responsable. Cependant, le professionnel précise que beaucoup prennent l'habitude de parier sur Internet. "On reste optimistes et espérons que cela reparte vite", conclut-il.
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