"Petite, j’étais passionnée de dessin" se souvient celle qui finalement décide d’être graphiste et décroche une licence professionnelle en multimedia à Elbeuf. Mais en sortant, elle a beau inonder le marché du travail de CV, aucun poste ne se profile à l’horizon. "Je me suis donc rabattue sur ma deuxième passion : les animaux".
Après une formation en reconversion professionnelle, Elsa Chesnet devient alors auxiliaire vétérinaire dans une clinique de Pont-Audemer, un métier actif, qui lui correspond bien mais laisse peu de place à son côté créatif qui à la longue, finit par lui manquer.
Un vrai talent
Enfin, c’est un bilan de compétence qui lui souffle une nouvelle piste : et pourquoi pas la pâtisserie ? A 27 ans, Elsa Chesnet se retrouve ainsi sur les bancs de l’Institut National de la Boulangerie Pâtisserie (INBP) à Rouen pour préparer son CAP de pâtisserie. En sucre, en pâte d’amande, elle essaye de reproduire ces dessins qu’elle jetait auparavant sur le papier. "En pâtisserie, le sens esthétique est un atout. Il permet de se démarquer" constate-t-elle.
Dans quelques semaines, de nouveau, Elsa Chesnet se lancera donc, confiante, dans le monde professionnel car cette fois, elle est sûre de trouver un poste. En France, et même à l’étranger "J’aimerais partir en Australie, qui offre aujourd’hui de belles opportunités pour la pâtisserie française. En attendant peut-être la deuxième étape, monter un salon de thé. Un endroit où les gens se feraient plaisir. Avec sûrement une touche déco très personnelle et même quelques dessins accrochés aux murs..."
Ariane Duclert
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