Sans complexe, il assume avec fierté son choix. Léo Dicecca concrétise un rêve d'enfant qu'il a toujours pensé irréalisable. Rouennais depuis toujours, ce jeune homme de 27 ans, à la silhouette élancée, a récemment été piqué par l'amour de la couture à tel point qu'il en a fait son activité principale. "À partir du moment où j'ai commencé, je n'ai plus arrêté", dit-il en souriant. Comme une évidence aujourd'hui, pour celui qui se formait il y a encore quelques mois afin de devenir enseignant. "Je n'ai même pas terminé la formation, la réalité du terrain n'était pas celle que j'attendais", admet-il, sans regret.
Une passion inscrite dans les gènes
C'est en parallèle de cette formation que lui est venue la curiosité de la couture, "un peu par hasard", reconnaît Léo Dicecca, tout en avançant quelques pistes d'explications : "J'ai ma grand-mère qui coud et qui tricote beaucoup, j'ai ma mère qui coud et qui tisse beaucoup. Je pense qu'il y a un petit héritage dans les gènes !" C'est donc tout naturellement qu'il a installé son atelier dans l'appartement familial. Une petite pièce de 10-12 m2 qui déborde de tissus, de portants avec des vêtements, de prototypes et de machines à coudre posées sur une table. "Je suis très heureux dans cet espace-là", poursuit le jeune créateur qui a espoir, à l'avenir, de pouvoir ouvrir une boutique-atelier à Rouen. C'est dans ce lieu qu'il réalise de premiers essais sur ses propres vêtements, "je cousais des poches sur des t-shirts pour les personnaliser", se rappelle-t-il.
Puis, le jeune Rouennais se perfectionne, "plus ça allait, plus j'avais envie d'aller plus loin" et il participe à des ateliers de couture. "Il y a toujours un petit côté surprenant parce que des garçons d'une vingtaine d'années qui font de la couture, il n'y en a pas beaucoup, confie-t-il. Dans les cours de couture que j'ai pris, j'étais souvent minoritaire !" Pas de jugement de la part de ses amis ou de sa famille, mais à l'inverse, du soutien et de l'admiration pour cette reconversion réussie. "Compte tenu de cet attrait que j'avais pour les vêtements, ce n'était pas si surprenant pour les gens qui me connaissaient bien." S'il s'est lancé dans l'aventure avec beaucoup de confiance et d'enthousiasme, Léo Dicecca a dû néanmoins reconnaître qu'il y avait plus de difficultés qu'il ne l'aurait pensé, en créant sa marque de vêtements, Vestiaire opercule. Heureusement, le jeune homme peut compter sur ses parents : "Ils m'aident dans la partie administrative de gestion de l'entreprise et moi, je me concentre sur la création." Une nouvelle collection doit d'ailleurs voir le jour d'ici la fin du mois.
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