C'est une nouvelle contrainte liée à la crise sanitaire et qui incombe aux collectivités. Les systèmes d'assainissement collectifs sont particulièrement surveillés, et l'hygiénisation des boues liquides provenant des stations d'épuration est dorénavant la règle. Ces matières doivent être débarrassées de toutes traces de germes pathogènes, et donc de la Covid-19, avant épandage sur des champs.
La communauté d'agglomération Mont-Saint-Michel Normandie gère douze stations d'épuration, dont huit directement par le service assainissement de la collectivité.
Catherine Dupays est la responsable.
Catherine Dupays
Techniquement, ces boues sont mélangées avec de la chaux puis mises au repos, ce qui peut poser des problèmes de stockage, face aux volumes.
Catherine Dupays
Cette nouvelle contrainte n'est pas sans conséquence sur les finances de la collectivité : un surcoût de 25 000 euros pour 2020 et 40 000 euros ont été engagés pour cette année. L'agence de l'eau Seine Normandie s'est engagée à apporter une aide à hauteur de 80 % des frais engagés.
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