La décision de justice a été rendue ce jeudi 4 mars, par la cour de justice de la République. Édouard Balladur a été relaxé. Son ex-ministre de la Défense, François Léotard, a lui été condamné à deux ans de prison avec sursis et 100 000 euros d'amende. Il s'agissait du volet financier de l'affaire Karachi, dans laquelle l'ancien Premier ministre était accusé d'avoir été derrière un système de rétrocommissions illégales sur d'importants contrats d'armement avec l'Arabie saoudite et le Pakistan, destinées à renflouer ses comptes de campagne en 1995. Cette affaire serait liée à l'attentat à Karachi, en 2002, qui a coûté la vie de 11 personnes travaillant à la DCN, à Cherbourg, aujourd'hui Naval Group. Sandrine Leclerc a perdu son père dans cet attentat. Aujourd'hui, elle représente cinq autres familles de victimes. Elle se dit déçue, mais elle l'était déjà par les réquisitions du procureur début février.
Sandrine Leclerc
Elle critique notamment la clémence accordée aux deux anciens hommes politiques. "On ne peut pas dire que ça soit une surprise, car la cour de justice de la République est composée en majorité de parlementaires, qui jugent des politiques… Les jugements ont été beaucoup plus sévères dans l'affaire Sarkozy-Herzog-Azibert, car ce sont des magistrats qui jugent, il n'y a pas de politique et il n'y a pas copinage."
Sandrine Leclerc
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