"J’avais 6 ans lorsqu’au clos Saint-Marc, je suis tombé en arrêt devant un joueur Irlandais avec un superbe tartan vert". Depuis, l’idée n’a jamais vraiment lâché Miguel Martin. Formé à la guitare classique, adolescent à l’époque des Beatles et des Rolling Stones, il arrête la musique pendant 26 ans, avant de reprendre à 47 ans.
Aujourd’hui, avec une vingtaine de guitares, une mandoline, une clarinette, un violon, quatre cithares, une bombarde, un biniou, un violoncelle... et bien sûr quatre cornemuses, sa passion pour la musique a colonisé tous les recoins de sa maison de Grand-Quevilly.
Un pipe band virtuel
Sur une chaise de la salle à manger, il a sorti aussi le kilt, de rigueur : un tartan de Marie Stuart, Mary Queen of Scots, nom de son pipe band "virtuel" qui réunit désormais une dizaine de joueurs de cornemuses à travers toute la France. "Avec un répertoire très référencé, la cornemuse permet d’être tout de suite en phase même si chacun a répété de son côté". Ce qu’il fait d’ailleurs régulièrement en se promenant sur les bords de Seine. Car impossible de jouer chez soi : une cornemuse, c’est tout de suite 90 décibels !
En sept ans de pratique, cet autodidacte a donc trouvé sa vitesse de croisière : "Je joue quand cela me plaît". Seul ou avec son pipe band. Du Military Tattoo d’Edimbourg au D-Day, à l’occasion de mariages, de Saint-Patrick. Sans oublier chaque année Rouen, rue Eau de Robec pour la fête de la musique. A la guitare avec son groupe de Bluegrass, les Flying Ducks, ou bien à la cornemuse, comme un ovni dans le ciel normand...
Ariane Duclert
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