Couvre-feu à 18 heures, accès au restaurant-bar interdit... les hôtels doivent redoubler d'imagination pour satisfaire leurs clients venus pour les vacances. Ces restrictions n'ont pas empêché les touristes parisiens, bretons et normands de venir prendre l'air sur le littoral calvadosien, bien au contraire. Si bien que l'hôtel Villa Andry de Ouistreham affiche complet jusqu'à la fin des vacances de février.
Moules-frites dans la chambre
En revanche, passé 18 heures, les vacances n'ont pas la même saveur. "Pour se nourrir le soir, c'est hyper compliqué. On a mangé un plateau de fruits de mer dans la chambre, c'est inédit !", sourit Anne-Sophie Bougler, venue avec ses deux enfants. En effet, l'hôtel a mis en place un système de livraison avec trois restaurants partenaires. Moules-frites, pizza...il y a du choix ! "On laisse aussi un micro-ondes que l'on désinfecte à l'accueil", indique Mélinda Pouchin, la gérante. Une bonne idée pour Jean-Luc Levadoux, touriste venant de l'Eure. Selon lui, le plus difficile est de "ne pas pouvoir profiter du bord de mer plus tard".
Notre reportage au sein de l'hôtel
Pour le coucher du soleil, c'est en direct du balcon que cela se passe. De son côté, originaire de Strasbourg, Patrick Arnould se lève plus tôt. "On profite de la journée pour visiter avant de retourner s'enfermer dans la chambre. Après c'est apéro, bouquin et télé !" La famille Bougler opte plutôt pour des jeux de société.
Melinda Pouchin ne peut plus ouvrir son bar-restaurant avec vue sur mer depuis octobre dernier.
Après une bonne nuit, les vacanciers ont le luxe de se faire servir le petit-déjeuner au lit. Ce n'est pas une mince organisation pour l'hôtel. "On a trois étages sans ascenseur. Comme c'est un buffet, il y a quelques kilos sur le plateau !"
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.