En 2011, plus de 2.000 patients sont passés par la clinique des Essarts pour tenter de se défaire de leurs addictions à l’alcool ou aux drogues.
La motivation est la clé
Ce centre de traitement, qui dispose aujourd’hui de 68 lits, a été créé en 1976 par Michel Cadet. A cette époque, il n’y avait qu’un traitement contre l’alcoolémie : la cure de dégoût. Les médecins injectaient aux patients un médicament avant de leur donner de l’alcool. La combinaison des deux provoquaient malaises et vomissements. "Ce traitement était administré en hôpital psychiatrique deux fois par jour, pendant un mois", raconte Lylia Cadet, directrice de la clinique des Essarts. Dans sa clinique, le traitement est bien différent. Pendant une semaine, les malades suivent un sevrage. Ils ont ensuite trois semaines de soins de suite et de réadaptation.
"C’est à sa demande que le patient vient. La motivation est primordiale. Sans elle, la rechute est plus que probable." Les malades ont majoritairement entre 30 et 50 ans, dont seulement 25 % de femmes. Avec l’aide d’addictologues, de psychiatres, de psychologues, d’infirmières et de professeur de gymnastique ils tentent de construire une nouvelle vie sans alcool ni drogue.
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