Ce sont deux "tubes" de 1 .500 mètres de long percés sous la Grand’Mare. Depuis 1992, ils relient la rocade Nord-Est à l’autoroute A28. Près de 42.000 véhicules l’empruntent chaque jour. En début d’année, la Direction interdépartementale des routes Nord-Ouest (Dirno) s’est lancée dans un vaste chantier de modernisation et de mise aux normes de l’ouvrage prévu pour durer jusqu’en 2015. Une opération à 20 millions d’euros.
Mieux gérer les fermetures en cas de bouchon
Pourquoi dépenser une telle somme ? Souvenez-vous : le 24 mars 1999, un camion s’embrase dans le tunnel du Mont-Blanc. Bilan : 39 morts. Depuis, les autorités françaises ont durci les normes de sécurité. "Sauf qu’en 1999, le tunnel de la Grand’Mare n’était pas encore une priorité", explique Florian Weyer, adjoint au chef des politiques et techniques à la Dirno. Or, depuis, les équipements ont vieilli. Il faut les remplacer.
Trois phases constituent le chantier. La première, jusqu’à fin 2012, vise à installer un système de barriérage automatique et à améliorer les équipements de gestion de trafic, notamment par l’installation de nouveaux panneaux à messages variables ou caméras. Car une centaine de fois par an, la Dirno doit fermer l’échangeur du Chapitre pour soulager le tunnel. Pire, 40 fois par an, c’est le tunnel qui est fermé, "quand les embouteillages remontent dedans", précise Nelson Gonçalves, chef du projet.
La deuxième phase, jusqu’en 2014, consistera à améliorer certains équipements de sécurité. La troisième phase (jusqu’à 2015), la plus importante, touchera à la structure même du tunnel : modernisation du système de ventilation et de désenfumage et création de nouvelles galeries d’évacuation entre les deux “tubes”.
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