Nino Petit-Navéos, 11 ans, habitait Malakoff, au sud de Paris. "Un peu avant le confinement [de mars 2020, NDLR], mes parents se sont installés dans le village de Camembert, 190 habitants. Ça fait longtemps qu'ils cherchaient une maison à la campagne. Un jour, ils ont trouvé. Et là, je me suis dit que j'allais perdre tous mes copains. Mais ça s'est bien passé", explique l'adolescent. Finalement, le confinement, "ça a été un moyen d'accepter ce déménagement. Je l'ai passé ici, avec mon frère et ma sœur qui sont en études à Paris. Je n'en garde que les bons moments. À Malakoff, ça aurait été plus difficile. C'était dans une maison, mais avec un tout petit jardin, je n'aurais pas pu sortir." À Camembert, "Internet a bien fonctionné", le confinement de Nino s'est passé entre les cours à distance, des récréations sur Skype avec ses anciens amis et l'après-midi libre pour jouer. Depuis, Nino est au collège de Trun. "Je m'y suis fait des amis. Même si j'en ai moins qu'à Malakoff, ça se passe bien." Le week-end, frère et sœur viennent généralement à Camembert. "Là, c'était l'hiver", mais avec le retour des beaux jours, Nino compte bien profiter davantage de la campagne. Depuis son arrivée dans l'Orne, sa famille s'est agrandie : un chien arrivé durant le confinement, un chat, plusieurs poules et canards. Quant à Nino, il fait toujours du tennis, mais à Vimoutiers. Désormais, il préfère ici à Malakoff. Et il s'apprête à s'occuper de la cabane à livres et d'un atelier jeux au futur café associatif du village de Camembert. Dès que la Covid-19 en permettra l'ouverture…
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